De deux choses l'une : certes, ma vie sociale a été très riche, mais le nombre de lecteurs n'est pas non plus pléthorique.
Pour cela :
- j'ai lu pendant plus de 24 heures dans le train (5 + 2 + 6 + 7 + 6 heures) ;
- j'ai retrouvé la fonction "SMS" de mon téléphone aux tarifs surtaxés depuis l'Allemagne ;
- j'ai consacré une moyenne d'une heure et demie à chaque interlocuteur ;
- j'ai donné rendez-vous dans plus de restaurants que jamais ;
- j'ai dégusté des spécialités strasbourgeoises, italiennes, bretonnes ou texanes et des boissons fraîches, chaudes, sucrées ou amères ;
- j'ai transporté avec moi des spécialités germaniques et des calendriers de l'Avent, apportant Noël jusqu'en "France de l'intérieur".
Je n'ai pourtant pris aucune photo de ces moments tout à fait exceptionnels : aucune risque que je les oublie !
Merci à ceux qui m'auront fait l'honneur de leur amitié.
Drôle de changement que cette vie sociale soudain bien réglée : et dire que l'an dernier encore, nous nous croisions à l'improviste, nous passions des soirées entières à bavarder, des après-midis à rêvasser, des repas entiers à deviser. Nous ne prévoyions rien mais étions bien.
Sans doute est-ce ainsi que l'on grandit : on se résout à remplacer spontanéité par mondanités.
Phrase du jour :
"L’Indien Queequeg (dans Moby Dick) se cache pour enfiler ses chaussures, par pudeur... Prends-en de la graine !"
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