Vendredi 8 février

Aujourd'hui, nous disons au revoir à C., qui s'envole (... en ICE) vers de nouveaux horizons.
Elle se réjouit du Hochdeutsch qu'elle entendra à Braunschweig, et reconnaît qu'elle ne regrettera pas les Dampfnudeln.
Nous lui disons au revoir comme dans les films, courant à côté du train...
L'occasion d'observer les wagons allemands, et de remarquer que certains trains se composent de wagons tous différents les uns des autres : à un ou deux étages, rouges ou bleus, allemands ou tchèques... Komisch.

Kinderspielecke ... oder Kinder?!

En fin d'après-midi, il s'agit d'aller faire les courses : pas de "cantine" (mit Anführungszeichen!) pendant les vacances. A la place : cuisine moins élaborée mais d'autant plus de convivialité.
J'étais entrée dans un supermarché en début d'année, et en étais sortie frustrée : je venais de me rendre compte que je n'avais rien à acheter.
C'était donc bon de reprendre des habitudes, de s'offrir des légumes très sains, des pâtes tarabiscotées, de la sauce au pesto (O. et C., chers amis, on ne vous oublie pas), quelques indispensables oeufs, lait, beurre et farine, et surtout 4 ou 5 fromages meilleurs les uns que les autres.
Mes ambitions professionnelles sont plutôt modestes : je ne rêve pas de voyages aux Maldives, mais simplement de telles courses insouciantes.

Cachés sur la photo : différentes sortes de fromage, les lardons pour la quiche, le céleri pour la soupe, la salade pour la verdure, le beurre salé pour les crêpes et la confiture de pêches pour les tartines.

En soirée, j'ai rendez-vous avec une amie doctorante française qui est de passage à Munich.
Nous nous amusons de la composition des participants au  colloque sur les gender-studies : on compte en effet 3 hommes pour une vingtaine de femmes. ... Et si on introduisait des quotas, afin que les hommes soient représentés dans tous les domaines ?
Promenade de fin de soirée à travers les rues du centre ville, et bière-bretzel dans une brasserie plutôt accueillante.

Peu importe les distractions : le Christ demeure au centre des préoccupations.

Phrase du jour :
"Imagine-toi une Française assise seule dans un restaurant qui se commanderait une bière : tu crois qu'on accepterait de la servir ?"