Grâce au dernier TGV direct "Strasbourg-Munich" de la journée, j'arrive à Munich à 21h36, après 4 heures de trajet très paisibles. Nous traversons Stuttgart, Ulm, Augsburg : plus le train se vide, et plus l'allemand domine dans les conversations de mes compagnons de voyage.
Afin de m'imprégner d'un aspect de l'atmosphère de la ville que je m'apprête à découvrir, je m'enfonce avec Louis II dans la forêt bavaroise : Jean des Cars m'y invite, peignant dans sa biographie romancée l'existence romantique et tourmentée (tourmentée car romantique, romantique car tourmentée ?) qui fut celle du roi.
[Curiosité soudaine ? Soirées d'hiver en vue ? Voyagez en rêve sur le traîneau de Louis II...]
A la gare, je retrouve Laura, qui est gentiment venue m'accueillir.
Elle m'explique les bizarreries munichoises qui l'ont déjà amusée : deux tickets doivent par exemple être systématiquement validés à chaque aller en métro, bien qu'aucun tourniquet n'empêche les fraudeurs de passer. Je réalise également que les tenues folkloriques n'ont pas disparu dans cette contrée : Lederhose et Dirndl (photos suivront !) sont toujours arborés fièrement par des Munichois de tous âges.
Surtout, Laura sait comment faire comprendre au portier du Landtag que nous nous sommes de nouveaux pensionnaires de la Stiftung, de sortie qu'il finit par nous laisser entrer, elle, mes valises et moi. Deux jeunes Maximilianeer nous viennent également en aide, m'indiquant avec beaucoup de sympathie où se trouve ma chambre, et insistant même pour porter ma valise.
Enfin, grâce aux renseignements de Lisa et à l'aide précieuse d'Anton, qui imprime pour nous les documents manquants, nous complétons notre pochette de documents administratifs nécessaires à l'immatriculation de demain.
L'accueil si chaleureux de ces jeunes gens, ainsi que le confort de ces magnifiques chambres m'impressionnent : cet endroit paraît tout à fait extraordinaire !
Phrase du jour :
"Aussi gardez-moi toujours, je vous en prie, votre amitié. Je puis dire en pleine conscience que je suis [in]digne de vous. Je le sais, vous resterez en communion avec moi." (Louis II à Wagner, Lettre du 7 décembre 1865. Cité par Jean des Cars, in op.cit., p. 156)
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