
Nous devons en extraire la substantifique moelle, et formuler thèses, idées fortes et questions nous venant à l'esprit à la lecture, de manière à pouvoir alimenter le "débat" qui aura lieu en classe ensuite.
Ces consignes sont pour moi très théoriques : je n'ai jamais assisté à un débat pertinent entre élèves. Mais je ne demande qu'à être surprise...
Pour la première fois depuis longtemps, il me faut composer un travail organisé à partir de documents que je n'ai pas moi-même choisis. L'un des textes initiaux compte même 12 parties, témoignage du non respect allemand de la tripartition canonique !
Etablir un exposé un peu structuré me demande donc plus de temps que prévu, et je suis impatiente de sortir profiter du magnifique soleil qui a illuminé mon bureau toute la matinée.

Direction : Nymphenburg.
C'est à près d'une heure à vélo, mais les pistes cyclables sont formidables, et le temps très agréable (voir photo ci-contre !).
On s'y rend en empruntant l'Englischer Garten, la rue Franz-Joseph, puis la rue d'Elizabeth (jolie attention de la part de Munich), celle de Dom Pedro puis celle qui longe le canal. Bref, 5 rues en tout environ : Munich est une ville à taille humaine, mais dont les rues sont souvent bien longues !
Je pensais pouvoir parcourir le parc à vélo, mais un vigile me fait comprendre que ce sera impossible. Qu'à cela ne tienne : je pourrai prendre mes photos plus facilement !
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Le château depuis le canal (de face) |
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Le château depuis les jardins (de dos) |
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Depuis la cascade, au fond des jardins |


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La "cascade" |
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Vue sur les jardins depuis la terrasse du château |






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Oh, surprise ! Arrive justement une ribambelle de jeunes gens en soutanelle rouge et surplis, tenue très inhabituelle pour des servants de messe français, et trahissant immédiatement la sensibilité plutôt traditionnelle du lieu. L'église, ici, n'a au contraire rien de traditionnelle : le style est résolument moderne, mais plutôt sobre et imposant :
J'avais un joli souvenir de ce parc, où je suis allée en un autre siecle, en 1999, avec des collègues sympas et des élèves. Mais là sur tes belles photos, il me paraît bien plus grand. Une autre fois, offre-toi le musée des carrosses. Il me semble que c'est là qu'à l'entrée l'on peut voir les tableaux représentant les chevaux préférés de Louis II. Bizarre le tri des souvenirs par la mémoire ! (VG)
RépondreSupprimerAmusant : les textes auxquels je me suis intéressée ce matin portaient justement sur la mémoire.
RépondreSupprimer"Unter der 'plastischen Kraft' des Gedächtnisses verstand Nietzsche weiterhin die Fähigkeit, eine möglichst klare Grenze zwischen Erinnern und Vergessen aufzubauen, die das Wichtige vom Unwichtigen, oder genauer: das Lebensdienliche vom nicht Lebensdienlichen scheidet."
Pourtant mon souvenir des tableaux representant les chevaux de Ludwig n'ont vraiment rien de "lebensdienlich" (utile à la vie)
RépondreSupprimerSi je pouvais me télétransporter, j'irais me promener au "Englischer Garten" aujourd'hui.
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